En fait, nous savons que notre relation à Dieu est aussi ordonnée à
notre relation à l'autre. Avoir confiance en l'autre, tout comme en
Dieu, c'est un "saut dans le vide" et cette expérience nous la faisons
tous.
Pouvons nous vraiment opposer la foi et la raison? Quoi que l'on fasse, on en arrive à se dire,
qu'en faisant l'option de "faire confiance", nous ne pouvons - tous
- n'avoir que la foi. J'ai trouvé cela magnifique, merveilleux. En
entretenant notre "relation à l'autre" sur la base de la confiance, nous
nous préparons concrètement à la venue du Seigneur.
Il y a beaucoup de parallèles à cela dans mes réflexions mais aussi - et ce récemment - dans ma vie de prière.
J'ai
toujours eu du mal à me représenter Jésus dans ma prière, du mal à voir
cette personne à laquelle je m'adressais. Mais récemment, j'ai entrepris
de ne plus voir, ne plus parler, juste d'offrir en silence.
C'est
alors que quelque chose m'est venu. Le Saint Suaire. La recherche d'un
repère concret de la présence de Dieu et de la venue de notre sauveur.
A
partir de ce jour là, partant de lui, ma vie de prière à changé.
J'avais l'impression de VRAIMENT voir le Christ en prière....
Je
crois qu'il y a ici quelque chose de capital, de crucial.
L'autre, n'est il pas celui qui à froid, qui a soif, qui à faim, qui est
en prison et qui en même temps est le Christ ?
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